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Le truand 2008

De l’image à l’objet. Naissance d’un produit à partir d’un extrait de film « Scène de la cuisine : Les tontons flingueurs »

Création de pancarte de porte pour la circonstance...
Extraits du journal "le truand", support et mise en scène :

« Négociations de cuisine perturbées

Panique dans le milieu du grand banditisme, ou problème d’ingérence notoire. Hier au soir, dans la villa du Vieux Louis léguée a sa fille sous la tutelle de son oncle Fernand Nodin; entrepreneur montalbanais, de gros problèmes d’organisation ont été relevés lors d’une réunion administrative de la plus haute importance. On avait laissé le vieux Louis au chevet de son lit d’hôpital, sans se douter que la maladie l’entraînerait à commettre une telle infamie. Le lègue de la totalité de ses biens à sa fille avait déjà provoqué de vives réactions dans son entourage. Pourtant ce soir là, tout semblait rodé. Une petite fête même, organisée par sa nièce, animée les lieux. Pour un peu, on se serait cru à Montauban. Mais les choses n’allaient pas se dérouler ainsi. Catastrophes sur catastrophe! la doublure du Vieux Louis ne cesse de nous épater. Autant par sa capacité à commettre de graves erreurs sans que cela ne le gène. C’est le Vieux qui doit se retourner dans sa tombe. Pourquoi les évènements ont-ils pris cette tournure. Cela fait longtemps qu’une enquête aussi palpitante est menée dans notre milieu ou à l’accoutumée, les rumeurs sans preuves vont bon train...

Il faut savoir bloquer la porte

Les portes n’avaient pas livré tout leurs secrets. C’est du moins ce que l’on a pu retirer de la soirée d’hier. On attache que trop peu d’importance aux portes. Elles sont pourtant indispensables à la création d’une atmosphère sereine et utile aux négociations. Comment réaliser une affaire sans la bienveillance d’une porte? Une porte qui permette d’oublier les vieux tracas, les aléas du quotidien. Derrière la porte, tout change, tout se trame. Ce n’est pas pour rien que certains s’aventurent à regarder par le trou de la serrure. Pourtant, hier, la porte à été secouée, ouverte de façon intempestives. Il n’a pas fallut attendre longtemps pour se retrouver dans une atmosphère de «capharnaüm». La porte n’a pas sut filtrer, limiter les mouvements. Faisant l’objet de trop peu d’attention elle a été au détriments des personnes présentes un acteur important de la réunion improvisée. Elle ne prévient pas de l’arrivée de Jean dans la cuisine: Aucuns codes, aucunes demande d’identification ne fut nécessaire à Jean, l’homme de confiance du vieux Louis pour pénétrer dans la cuisine. Le lieu improvisé au négociations, pour cause de double emploi, commence à livrer ses limites de confidentialité. Pourtant Jean promet alors de prendre les chose en main. «- Quand ça change, ça change. Faut jamais se laisser démonter !» Heureusement pour Nodin que cette intrusion fut seulement celle de Jean. Sa réaction à cet instant fut celle d’un débutant qui découvre le monde des affaires; sérieuses. Tout étonné de n’avoir pas fait preuve de son légendaire sens de l’anticipation, le voilà terrassé par les vieux démons de l’imprévu. Ce n’est que le début d’une longue négligence de la porte. Le moment ou ça a faillit tourner vinaigre ! : C’est l’entrée des Wolfonis dans la pièce qui va susciter le plus gros problème de gestion. En effet les deux convives attendues, mais pas si tôt, débarquent dans la pièce, en Fanfare: «- Bougez pas !... Les mains sur la table ! Je vous préviens qu’on a la puissance de feu d’un croiseur, et des flingues de concours.» Quand la porte sauve la soirée: Parce qu’on ne passe jamais le seuil de la porte avant les invités, on en profite pour les avoirs par derrière. Vieille ruse de la porte; «- Si vous voulez bien vous donnez la peine d’entrer.». Alors merci Bernard, «LA PORTE»

La pensée du jour :
Il tourna la poignée et n’ouvrit pas la porte. Il tourna dans l’autre sens et la porte ne s’ouvrit pas. Il revint au sens de rotation premier et la porte ne s’ouvrit pas. La rotation en sens inverse n’ouvrit pas la porte. Il la tira, cette porte. Il la poussa. En aucun sens elle ne bougeait. Alors il comprit qu’elle était fermée. R.Queneau » >> dizaÿÑ{er}